dimanche 17 novembre 2013





Ophélie Lauret, c'est le jour et la nuit, c'est le noir ou le blanc. Elle navigue entre deux eaux, tantôt sa joie de vivre vous fera exploser de rire, tantôt son hypersensibilité vous fera sentir tout fragile, tout fébrile. Chaque partie d'elle, chacun de ses petits bouts de peau semble vouloir crier et prendre la parole. Avec Ophélie la chair a toujours son mot à dire. Cette chair voluptueuse pourtant contraire à celle des industries de la mode, du cosmétique, de la publicité [...] de tous ces standards établis par la société par je ne sais quel critère. Mais quel bande de "ons" ! 
La société ne donnent pas la parole aux rondeurs, mais il est hors de question de les faire taire, il est hors de question d'étouffer leur "je" . D'ailleurs Ophélie n'aura aucunement de mal à vous crier son désaccord , et vous fera bien comprendre, les yeux dans les yeux, qu'elle est bel et bien un "je", un vrai. Elle vous le dira, vous le hurlera, vous le murmurera. Désormais vous n'entendrez plus qu'elle. Quand vos yeux se poseront sur elle, ils ne la quitteront plus. Elle saura se faire entendre, elle saura attirer votre attention pour vous gueuler son existence. Que vous le voulez ou non, elle n'aura pas peur de vous désigner du bout du doigt. Déshabillez vous des regards, déshabillez vous des jugements, déshabillez vous de tout ce trop plein de normes.
Sa chair semble vouloir être la porte parole de toutes celles qui subissent les "ons".  Ces "ons" sont des cons.  Les stéréotypes, Ophélie les emmerde et n'a pas peur de marcher tout droit, torse gonflé, le regard levé vers le ciel, légère comme de la chantilly. Ophélie est ronde, ronde de bonheur et vos dires lui caresseront la peau. Aujourd'hui les critères de représentation semblent être nouveaux, ses canons de beauté se veulent voluptueux, douillets, appétissants, charnels à souhait ... Elle nous dévoile un territoire bâti sous de nouveaux codes, de nouvelles normes, un nouveau féminin moins caricatural, celui du nouveau genre. Vos yeux se promèneront entre quelques dunes, déambuleront sur des contours gironds puis se perdront aux creux d'hanches voluptueuses. Les Vénus abordent désormais des formes plus que jamais harmonieuses. 
Par Bambi, le 17 novembre 2013
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